Tsunade s'endormit en repensant à cette histoire n'oubliant pas le moindre détail. Du personnage principale : Aono Gin'gami, une grande Kunoichi. Du village où reignait un combat perpétuel : Okugi...

Aono se leva tôt, bien avant que l'astre solaire n'ait commencé à illuminer l'horizon. Ce matin, une longue route l'attendait, devant partir rejoindre un nouveau marchant affrété par un village avec lequel Okugi entretenait des relations commerciales. Le vielle homme qui le précédait était maintenant trop fébrile pour ce voyage, cependant pour sa première venue, le Haut Conseil demanda une escorte pour le faire évoluer de manière sereine dans un environnement inconnu. Surtout qu'il fallait généralement un moment aux marchants pour éviter tous les pièges disséminés sur la route, sans parler de l'animosité que montre les habitants de Okugi vis à vis des étrangers.

La jeune Rikou avait sûrement été choisit car beaucoup de monde la connaissait en tant que : Sage aux Papiers, mais également comme commerçante dans le village. Néanmoins, avec la jeunesse flamboyante du village, des brises de becs s'annonçaient.

Une fois son paquetage sur le dos, elle prit la voie des airs pour se rendre à son rendez-vous, filant de branches en branches avec l'air du matin qui caressait son visage. Rien ne valait une promenade aux aurores pour qu'une bonne journée s'annonce.

Ses pensées fut rapidement écartées par un cri, elle augmenta aussitôt sa vitesse laissant les arbres tremblant de son passage. Aono aperçut alors une roulotte avant de voire deux personnes en train de mal traiter un homme. Celui-ci se tordait au sol pour protéger quelque chose se trouvant son ses vêtements alors que l'un d'entre eux essayait de l'en dépouiller. Des cris et des menaces se mélangeaient se qui rendit la demoiselle rouge de colère.

D'un mouvement silencieux, elle se positionna juste au dessus du deuxième homme qui regardait le spectacle, utilisant une branche, elle se mit à virevolter autour pour l'attraper au cou avec ses jambes, elle exerça une pression rapide afin de l'étouffer sans bruit. Le premier vagabond n'aperçut pas ce qui se tramait.