Je ne peux faire une description complète de ce sabre, trop de choses
serait à dire. Je me contenterais alors, de ne présenter que son aspect "physique". Muramasa Sengo avait créé à la base ce katana pour sa fille. Il le fit donc d'une belle couleur, et esthétique. Un petit
ruban bleu est accroché contre le manche, mais là, je ne peux vous dire pourquoi. Celui-ci (le manche) est de couleur bleue, avec des motifs dorés, glissant jusqu'au commencement de la lame. Parcouru de motif et "dessins" divers, la lame de Tsuki - Ake parait bien intrigante, comme si un message de prudence était gravé dessus. Le fourreau quant à lui, est en bois, peint de couleur bleue sur le haut, avec des motifs de nouveau dorés, il n'en laisse pas moins une belle couleur marron / bois sur la fin du fourreau. Des cordes sont accrochées en hauteur, non pas pour sa beauté cette fois-ci, mais pour permettre d'être accroché à une ceinture ou bien un vêtement.

Muramasa Sengo n'est peut-être le meilleur forgeron qu'à connu le village reculé de Yuki. Mais peut-être même le plus discret. Cet homme, ne pouvant exercer le rôle de ninja, suite à une attaque d'un village ennemi lui amputant sa jambe droite, et en endommageant la seconde (il portait une fausse jambe à la place de celle amputée et boitait de la seconde[...])., se consacra à l'art de forger des sabres japonais, katana. Néanmoins, Muramasa Sengo ne pouvait s'empêcher de vouer une haine certaine contre les ninjas qui avaient réduis sa vie en poussière, et forgeait ses lames avec une haine sans précédent. Pour tout avouer, il n'en créa qu'une dizaine. Mais toutes semblaient maudites, causant la mort de leur propriétaire et furent détruite. Muramasa en garda néanmoins une, la plus belle, Tsuki - Ake, qu'il donna à sa propre fille. Contrairement aux autres, elle ne fut pas tuée par la volonté de son katana, mais perdit cette lame, lors de son déménagement vers un autre habitat. Beaucoup plus tard, un marchand la trouva et la revendit. Ce katana traversa les années et allant de propriétaires en propriétaires. Tous furent condamnés à une fin tragique (suicide, éboulement de terrain, vol qui tourne mal, attaque de village..). Ce fut au tour de Sakuya Tarô, de recevoir ce katana. Elle collectionnait les armes blanches et tomba sous le charme de cette lame. Les plus réticents lui racontèrent la "légende sanglante" qui entourait ce sabre japonais, mais peu lui importait. Elle le voulait. Sakuya le garda ainsi chez elle, jusqu'à sa propre mort, une fois très vielle. A ce moment-là, ce fut Lilith, qui le garda à ses côtés. Mais étrangement, Tsuki-Ake ne semblait pas vouloir sa mort, comme s'il avait trouvé un propriétaire légitime ...